Mutations et améliorations. Les ouvriers sont de plus en plus nombreux, en particulier dans la métallurgie (
). Les salaires et les conditions de vie s'améliorent grâce aux luttes ouvrières, à la législation et à l'action de grands patrons paternalistes, comme les Schneider au Creusot. La crise économique de la fin du siècle entraîne cependant une forte hausse du chômage et de la précarité.
Un milieu politisé. Les partis se réclamant du prolétariat se multiplient et dans les années 1890 sont élus les premiers représentants des travailleurs, qui soutiennent les luttes et critiquent le gouvernement (
). Certains journaux représentent les mouvements ouvriers, comme
L'Humanité, créé en 1904 par
.
Les mobilisations collectives. Les grèves se multiplient (
), tout comme le nombre de syndicats, autorisés depuis 1884. Des fédérations de
syndicats apparaissent à la fin du XIX
e siècle, comme la Confédération Générale du Travail (CGT), créée en 1895.