Des flux contrôlés. Les migrations s'inscrivent dans une tradition de mobilité de savoir‑faire comme celle des piqueteurs ou des mineurs belges (
). À partir de la fin du XIX
e siècle, les patrons mettent toutefois en place une politique de recrutement : est ainsi créé un Syndicat français de la main‑d'œuvre étrangère.
Une certaine intégration. Les différences linguistiques, culturelles ou religieuses sont des obstacles. Néanmoins,
l'intégration est possible et dépasse le monde du travail, comme l'illustrent les parcours du général Mac‑Mahon, d'origine irlandaise, de la scientifique Marie Curie, polonaise, ou encore du poète Paul Verlaine, belge.
Un entre-soi. À partir de la fin du XIX
e siècle, des quartiers spécifiques émergent dans les villes. Les Belges investissent par exemple le quartier de Wazemmes à Lille, les Napolitains celui du Vieux‑Port à Marseille.