Les pays de départ subissent des conséquences négatives mais aussi positives. Leur perte de main-d'œuvre qualifiée, selon le phénomène du brain-drain, handicape leur développement. La constitution de diaspora est un vecteur d'influence dans le monde et permet de bénéficier de transferts financiers, à travers les remises. Ces dernières favorisent le développement.
Les conséquences sont aussi ambivalentes dans les pays d'arrivée. L'immigration peut être une solution face à la faible natalité et pour pourvoir des postes soit très qualifiés (ingénieurs de la Silicon Valley), soit peu valorisés (services à la personne, entretien). Les immigrés génèrent de la valeur ajoutée et apportent aussi une richesse culturelle. Face aux difficultés d'intégration et à la crise économique, la xénophobie se répand. Des citoyens, des ONG et des institutions internationales comme le HCR se mobilisent toutefois pour aider les migrants.