Un nombre de migrants croissant mais qui ne pèse que 3,5 % de la population mondiale. En 2017, l'ONU estimait le nombre de migrants internationaux à 258 millions (dont 48 % de femmes).
En 2020, l'ONU estimait le nombre de migrants internationaux à 281 millions (dont 48 % de femmes)
C'est trois fois plus que dans les années 1970 et ce chiffre s'accroît depuis les années 2000. Pourtant, les migrations ne concernent que 3,5 % de la population mondiale.
Des logiques de proximité. Historiquement, les conditions de transport faisaient que les migrants tendaient à rester dans des pays proches, à l'exception de ceux qui tentaient l'aventure vers un pays neuf comme les États‑Unis. Ainsi la France a‑t‑elle accueilli des vagues de main‑d'œuvre italienne et belge à la fin du XIX
e siècle. Cette logique perdure de nos jours, avec par exemple les migrations du Mexique vers les États‑Unis ou des îles d'Océanie vers l'Australie. Les migrants privilégient également des pays d'accueil qui ont des liens culturels et historiques avec leur pays de départ.
Un effondrement des coûts de transport et de communication. Les moyens de communication et de transport sont plus abordables. Ils permettent de rester plus facilement en lien avec les territoires d'origine.