A
De l'Antiquité au Moyen-Âge
En se basant sur les observations scientifiques à leur portée, les philosophes de l'Antiquité ont créé le premier modèle du système solaire, le
modèle géocentrique. Dans ce modèle, le Soleil et la Lune tournent autour de la Terre.
Ces philosophes cherchaient en toutes choses une harmonie géométrique qu'ils pensaient d'origine divine. Afin d'expliquer les mouvements apparents des
astres, Ptolémée construit alors vers l'an 150 un système d'épicycles, dans lequel
un astre décrit un cercle dont le centre décrit lui-même un cercle appelé déférent,
et dont le centre est situé sur la Terre.
B
De Nicolas Copernic à Isaac Newton
Au XV
e siècle, Copernic décrit un modèle héliocentrique du mouvement des planètes.
Ce modèle a pour avantage de simplifier les trajectoires des planètes par
rapport au modèle géocentrique, mais il suscite des oppositions pour des raisons
religieuses et scientifiques. Le principal problème d'ordre physique étant le fait
que le mouvement de la Terre n'est pas ressenti par ses habitants.
À l'aide de la lunette astronomique, Galilée fait de nouvelles découvertes, dont quatre satellites de Jupiter. L'existence d'astres en rotation autour d'autres planètes
lui permet alors de soutenir le modèle héliocentrique. Il résoudra ensuite le
problème de la sensation du mouvement de la Terre grâce au principe d'inertie.
Par la suite, Kepler, à l'aide des observations de Tycho Brahé, construit un modèle héliocentrique dans lequel les planètes décrivent des ellipses. Les prédictions de
ce modèle sont meilleures que celles de Ptolémée ou Copernic.
Finalement, Newton applique ses lois aux mouvements des planètes dans le référentiel héliocentrique : celui-ci est alors progressivement adopté par la communauté scientifique.