La France compte des bassins de production céréalière (bassin Parisien, bassin Aquitain, etc.) dont la production est exportée par des ports tels que celui de Rouen, ou celui de La Rochelle, etc. Le Grand Ouest, notamment les régions
Bretagne et Pays de la Loire, est organisé selon le « modèle agricole breton » qui prône une agriculture associée à l'élevage intensif (porcin ou volailler). Ce modèle a été encouragé depuis les années 1960 par la PAC. Les régions de montagne, notamment les Pyrénées, le Jura, les Alpes, le Massif Central et le massif Corse, se caractérisent par un élevage plus extensif, notamment bovin et ovin. On en retrouve l'équivalent à l'intérieur de l'île de la Réunion en plus de l'agriculture ultramarine qui est spécialisée dans des productions tropicales (banane, ananas, canne à sucre, etc.). Le Bordelais, la Bourgogne, la Champagne, les vallées de la Loire et du Rhône, l'Occitanie, sont des régions spécialisées dans l'activité viticole qui peut être parfois très lucrative. Cette activité est aujourd'hui mondialisée : elle est à l'origine de nombreux échanges commerciaux et contribue à la renommée mondiale de la France.
Le système productif agro-alimentaire fait aussi l'objet de critiques : pollution des sols dans les régions céréalières et d'élevage, prélèvements en eau, algues vertes sur les côtes bretonnes, etc. Pour y remédier, des modèles plus respectueux de l'environnement sont proposés comme les AMAP (Association pour le maintien de l'agriculture paysanne) à proximité des grandes métropoles. Par ailleurs, l'agriculture biologique progresse ; les régions Occitanie, Provence‑Alpes‑Côte d'Azur et Pays‑de‑la‑Loire sont celles où la part des surfaces agricoles en « bio » est la plus élevée.