Toutefois, à l'échelle de la Méditerranée et de l'Europe, Marseille demeure un port « périphérique » en raison de la concurrence à toutes les échelles : tout d'abord celle des ports de Méditerranée, mieux connectés à la route maritime mondiale, ou à la fiscalité plus faible, mais aussi des autres ports français ou européens, notamment ceux de la Northern Range, dont certains comme Le Havre, Rotterdam ou Hambourg sont mieux équipés ou
plus efficaces dans l'acheminement des marchandises dans l'arrière-pays. Dans ces conditions, les acteurs, publics et privés, tentent de maintenir la place de Marseille et son rôle en Méditerranée, en tant que troisième ville de France et port important en Méditerranée. L'État a lancé le plus vaste chantier de réhabilitation urbaine d'Europe, appelé Euroméditerranée, afin de dynamiser le port et réduire les inégalités dans la ville, et y a associé les acteurs privés (dirigeants des principales entreprises). Un des aménagements emblématiques et la réhabilitation du front d'eau. En effet, la prospérité économique des habitants et de la ville est liée au dynamisme des activités portuaires. Un terminal de croisières a également été construit pour attirer des touristes.