Les TAAF regroupent une diversité de petits territoires insulaires : les îles Éparses (Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Bassas da India, Europa) et les îles Australes (Kerguelen, l'archipel Crozet, les îles Saint-Paul et Amsterdam). À ces territoires insulaires s'ajoute la terre Adélie, territoire antarctique administré par la France depuis le traité de Washington de 1959. Aucun de ces territoires n'est peuplé de façon permanente. Seuls des scientifiques, et quelques personnes autorisées par le préfet des TAAF, ont le droit d'y séjourner.

À l'exception de la terre Adélie, où la France n'a pas revendiqué de ZEE, l'ensemble des TAAF donne accès à une vaste ZEE dans l'océan Indien. Ces ZEE sont un atout pour la France car elles regorgent de ressources halieutiques, notamment autour de Crozet, des Kerguelen et de Saint-Paul et Amsterdam. Ces ressources halieutiques sont fortement exploitées. Elles transitent vers La Réunion d'où elles sont exportées principalement vers l'Asie. Les ZEE autour des îles Éparses renferment des hydrocarbures, mais ceux-ci ne sont que peu exploités. Enfin, des nodules polymétalliques sont également présents en nombre dans toutes les ZEE des TAAF quoiqu'ils ne soient pas encore exploités. Afin d'assurer une meilleure exploitation de ces ressources dans les années à venir, la France a fait des demandes d'extension des ZEE avec le programme Extraplac pour Crozet et les Kerguelen (ainsi que pour La Réunion).

Les activités principales dans les TAAF restent scientifiques. Des bases scientifiques comme la base Dumont d'Urville en terre Adélie ou la base de Port-aux-Français aux Kerguelen permettent de réaliser des observations et des mesures. Enfin, ces territoires sont protégés au titre de leur biodiversité jugée exceptionnelle. Les îles Glorieuses sont un parc naturel marin depuis 2012. Crozet, Kerguelen et Saint-Paul et Amsterdam ont également été classées au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2019.