Les humanistes recherchent, traduisent et étudient des textes de l'Antiquité grecque et latine. Ils ont une véritable soif de connaissances dans des domaines variés : des innovations ont lieu en mathématiques et dans les sciences du vivant.

Les ingénieurs, comme Léonard de Vinci, jouent un rôle majeur auprès des puissants, et réalisent de nombreux progrès techniques (armement, automates). L'imprimerie est inventée vers 1455 par Gutenberg.

Plusieurs innovations transforment les techniques artistiques : mise au point de la perspective, développement de la peinture à l'huile, utilisation de nouveaux supports.

Les humanistes croient en la dignité de l'homme et en sa capacité à progresser en acquérant de nombreuses connaissances. Ils s'intéressent aussi à la place de l'homme dans la société et réfléchissent au meilleur régime politique.

Les artistes peignent de plus en plus de portraits, considérant le corps humain comme le reflet de la perfection divine. Ils essayent, grâce à de nouvelles techniques, de donner l'illusion de la réalité.

Les artistes acquièrent une place importante dans la société et un nouveau statut social. Reconnus et recherchés par de riches mécènes, ils signent désormais leurs œuvres et font leur autoportrait.

Les humanistes s'échangent des lettres, ainsi que des manuscrits afin de partager leurs réflexions et leurs découvertes. Ce faisant, ils créent une « République des lettres », faite de réseaux d'amitiés intellectuelles, qui s'étend à travers toute l'Europe.

La circulation des livres imprimés permet de diffuser les nouvelles idées et de constituer des bibliothèques humanistes, qui sont en partie publiques.

Les usages de l'écrit se multiplient : les livres deviennent plus pratiques (livres de poche) tandis que l'alphabétisation se développe.

Luther ouvre la voie des Réformes en 1517 lorsqu'il présente toute une série d'arguments critiquant l'Église catholique, notamment contre la pratique des indulgences. Après la Réforme luthérienne se développent les Réformes calviniste à Genève et anglicane en Angleterre.

L'Église catholique répond aux critiques des protestants et promeut la Contre-Réforme lors du concile de Trente.

L'unité religieuse de l'Europe occidentale est rompue. Des guerres de Religion la divisent.