Soit \lparen a \, ; b\rparen \in \Z^2. On suppose que a et b ne sont pas simultanément nuls et on note d \in \Z un diviseur commun à a et b.
Montrons que d divise \text{PGCD} \lparen a \, ; b\rparen. Pour cela, montrons par récurrence que d divise tous les restes de la suite construite par l'algorithme d'Euclide.
Initialisation : soient respectivement q et r_0 le quotient et le reste de la division euclidienne de a par b.
Alors r_0 = a - bq donc d divise r_0 comme combinaison linéaire de a et b.
Hérédité : on suppose qu'on a construit la suite r_0, r_1, \dots, r_m telle que, pour tout k \in \{ 1 \,; \dots \,; m-1\}, r_{k+1} soit le reste de la division euclidienne de r_{k-1} par r_k dont on note q_k le quotient et qu'on a montré que r_m et r_{m-1} sont divisibles par d.
Alors r_{m-1}=q_mr_m+r_{m+1} donc r_{m+1}=r_{m-1}-r_m q_m est encore divisible par d.
Conclusion : par récurrence, on déduit que, pour tout k \in \{ 1 \, ; \dots \, ; m \}, r_k est divisible par d. Comme \text{PGCD} \lparen a \, ; b\rparen est le dernier terme non nul de cette suite, \text{PGCD} \lparen a \, ; b\rparen est divisible par d.
Réciproquement, si d divise \text{PGCD} \lparen a \, ; b\rparen, comme \text{PGCD} \lparen a \, ; b\rparen divise a et b, alors d divise aussi a et b par transitivité.
En conclusion, les diviseurs de \text{PGCD} \lparen a \, ; b\rparen sont bien les diviseurs communs à a et b.