A
L'équilibre thermique du corps humain
L'Homme, comme tous les mammifères, est homéotherme : il doit conserver une température interne constante (37 °C) pour garantir le fonctionnement normal
des différents organes.
Pour conserver cette température, le flux global de chaleur du corps doit être nul, c'est-à-dire que le corps doit produire ou recevoir autant d'énergie thermique
qu'il en perd.
Les entrées d'énergie thermique sont la
thermogenèse et les rayonnements infrarouges reçus. Les pertes d'énergie thermique sont liées à la
conduction, la
convection, l'évaporation (par exemple, après transpiration) et le rayonnement infrarouge émis : on parle de thermolyse. La calorimétrie directe permet de mesurer que la puissance moyenne libérée par le corps humain est de 100 W.
On distingue le noyau thermique responsable de la thermogenèse (muscles, viscères, système nerveux) de l'enveloppe thermique où a lieu la thermolyse et la
régulation de la température corporelle (peau et tissus sous-cutanés).
B
Déséquilibres thermiques et réactions de l'organisme
Lorsque le bilan de chaleur global n'est plus nul, la température corporelle varie.
Les réactions de régulation de la température sont physiologiques (chair de poule, frissons, transpiration, vasomotricité) et comportementales (mise à l'abri, mouvements). Elles agissent principalement en périphérie du corps (enveloppe thermique) en réduisant ou en augmentant les pertes de chaleur.