Un renforcement par l'État depuis les années 1960. Depuis les années 1960, l'État a aidé au développement des capitales régionales les plus dynamiques (Lille, Lyon, Toulouse, Marseille, Bordeaux, Nantes, Nancy-Metz, Strasbourg, Rennes) pour rééquilibrer le territoire national et contrecarrer l'influence parisienne alors jugée excessive (Jean-François Gravier,
Paris et le désert français, 1947)
.
Un rayonnement à différentes échelles. Leur influence depuis ne cesse de se renforcer
sans toutefois remettre en cause la suprématie parisienne. Ces villes ont, en effet, su mettre en valeur leurs atouts, la qualité de vie de ses habitants et investir dans des secteurs porteurs (nouvelles technologies,
tertiaire supérieur). À la tête du réseau local et régional, elles entretiennent également des relations fortes avec les autres métropoles, à l'échelle nationale et européenne.
Entre complémentarité et concurrence. Parce qu'elles se nourrissent des mêmes forces (cadres supérieurs, pôles de recherches, nouvelles technologies, etc.), les métropoles entretiennent des liens de complémentarité. Ces métropoles sont aussi en concurrence pour attirer de nouveaux habitants et accueillir de nouvelles activités.