La métropolisation, traduction spatiale de la mondialisation, se renforce au profit de Paris et des métropoles de province. Les métropoles sont attractives et concentrent toujours plus de fonctions urbaines supérieures et d'activités à forte valeur ajoutée. Elles jouent un rôle moteur dans l'organisation du territoire.

Paris, ville globale, s'impose comme la ville primatiale. Rassemblant à elle seule près de 20 % de la population urbaine (12 millions d'habitants pour l'aire urbaine), elle pèse pour un tiers du PIB français.

Les métropoles de province sont très dynamiques et leur poids s'accentue. Elles rayonnent aux échelles régionale et nationale, voire européenne.

Les métropoles sont liées par un ensemble de flux et de réseaux. Elles se retrouvent parfois à la tête ou parmi les principales composantes de vastes espaces urbains appelés mégalopoles. Si les trois principales mégalopoles restent les mégalopoles américaine, européenne et japonaise, d'autres se constituent.

Certaines métropoles génèrent plus de richesses que la plupart des pays du monde. Mais la puissance d'une métropole n'est pas qu'économique : les fonctions de commandement sont également culturelles et politiques, grâce à l'accueil de grands événements et de grandes institutions. Certaines métropoles sont incomplètes.

Pour autant, elles ne connaissent pas toutes la même évolution. Les villes bien desservies par les réseaux de communication et de transport, et situées dans la zone d'influence d'une grande métropole connaissent une situation plus favorable. D'autres sont en déclin. Les élus et l'État se mobilisent pour les redynamiser.