Damien Mascret : « Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a fait des mesures, par exemple, dans une classe de collégiens qui étaient en demi-jauge, ils étaient à quinze, et on a regardé quelle était l'évolution de la concentration du CO2. On s'est aperçu que très rapidement on franchit le seuil fatidique de 800, qui est un reflet d'une mauvaise ventilation. Parce que dès que l'on dépasse 800, on s'aperçoit qu'il y a une concentration potentielle de virus si on a un enfant malade dans la classe. [...] Les collégiens sont rentrés à 13 heures en cours, alors certes, nous avions aéré avant, mais on voit qu'au bout d'un quart d'heure ça y est on a franchi ce seuil. Et même si on aère, au bout d'une heure, cela baisse un petit peu, mais pas suffisamment, et même à l'intercours, deux heures plus tard on fait sept minutes de ventilation, cela fait diminuer d'un quart d'heure et on re-franchit à nouveau ce seuil. »
Émilie Tran Nguyen : « Mais alors que faut-il faire ? Il faudrait aérer tout le temps ? »
Damien Mascret : « [...] aérer mais aussi laisser au moins deux fenêtres ouvertes dans la classe car c'est ce flux permanent d'air qui va renouveler l'air dans la pièce. »