La répression du protestantisme. Portée par la
chambre ardente, la répression du protestantisme s'accélère sous Henri II. Quand le faible François II monte sur le trône (1559), les grandes familles aristocratiques se divisent entre partisans du catholicisme (les Guise) et défenseurs du calvinisme (les Bourbon, les Condé).
Maintenir la concorde religieuse. À la mort du roi en 1560, sa mère,
, alors régente du royaume, tente de mener une politique de conciliation religieuse pour protéger l'autorité de l'État (
). Avec l'édit de Saint-Germain en 1562, elle accorde aux réformés une liberté de culte, cependant limitée à l'extérieur des villes.
L'échec de la tolérance. Les ultra-catholiques voient dans cette politique une trahison des principes du roi très chrétien, tandis que les calvinistes estiment que la tolérance est insuffisante. Le 1
er mars 1562, des protestants sont massacrés par les troupes du duc de Guise à Wassy. C'est le début de la première guerre de Religion (1562-1563).