1. L'histoire étudie le plus souvent les actions humaines.
L'histoire environnementale élargit la perspective et s'intéresse aux animaux et aux végétaux, dans leurs relations avec les êtres humains.
Grégory Quenet explique ainsi que Versailles n'est pas qu'un palais où vivent des hommes : il faut également gérer l'eau, les déchets, les animaux, les plantes, etc.
2. L'histoire environnementale s'intéresse souvent aux conflits portant sur les droits d'usage de la terre, de l'eau, et plus généralement des ressources.
Le premier document montre par exemple que des fermiers utilisent les parcs de Versailles pour faire paître leurs bêtes, ce qui déplaît aux autorités.
3. Versailles a souvent été vu comme le symbole même de la maîtrise de l'homme sur la nature. L'histoire environnementale permet au contraire de montrer que cette maîtrise est toujours fragile et incertaine.
Le second document montre les efforts faits pour lutter contre les lapins, qui se moquent bien de l'autorité du roi.
4. L'histoire environnementale suppose de maîtriser un vocabulaire précis, en particulier dans les domaines écologique et biologique. Pour être en phase avec son objet de recherche, l'historien utilise un vocabulaire et des champs lexicaux qui traduisent au mieux la réalité qu'il veut décrire.
Grégory Quenet parle ainsi de réseaux, de flux, de métabolismes, d'énergie, etc.