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La science et la technologie, depuis l'invention de l'imprimerie jusqu'à Internet, bouleversent profondément le rapport que l'Homme entretient avec le savoir (
). Aujourd'hui, la plupart des informations sont accessibles « en deux clics » (
). La littérature nous met alors en garde sur les conséquences de ces transformations (
) et la nécessité de garder une part de rêve et de fiction dans nos sociétés. L'imagination est sans doute notre plus grande liberté. C'est ce que semblent dire Boualem Sansal dans
2084 : la fin du monde et Ray Bradbury dans
Fahrenheit 451 (
et
).
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C'est également cette question qui se pose face au développement du virtuel (
). La littérature, là encore, s'empare des connaissances actuelles pour imaginer les travers d'un avenir incertain (
). Les élèves de « La Classe de Maître Moda » de Pierre Bordage (
) progressent rapidement mais à quel prix ? M. Quail dans
Total Recall de Philip K. Dick et Wade Watts dans
Player One ne tentent‑ils pas de fuir une réalité devenue insupportable (
et
) ?
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Enfin, on peut se demander si avec l'intelligence artificielle, la réalité ne dépasse pas parfois la fiction. En effet si l'IA connaît notre musique préférée, répond à nos questions du quotidien et permet des progrès médicaux spectaculaires (
), elle suscite également l'inquiétude. Isaac Asimov pose la question de ses limites (
). Pour l'instant, si elle inquiète et fascine (
et
), aucune intelligence artificielle n'est en mesure d'effectuer des tâches aussi complexes que celles de l'homme mais entre de mauvaises mains, elle pourrait devenir une arme redoutable.