À travers leurs plaidoiries, qui suivent une organisation codifiée (
, p. 115), les avocats peuvent aller au-delà de la défense de l'accusé pour défendre une cause. Le contexte joue un rôle important. Gisèle Halimi, par exemple, défend l'avortement à travers sa défense de Michèle Chevalier (
). Pour parvenir à convaincre le jury, les avocats se mettent en scène (
) et utilisent des effets de style : langue, ponctuation, figures de style (
,
et
). Il s'agit d'influencer le destin de quelqu'un par la seule force du verbe : la parole judiciaire vise une efficacité immédiate.