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Sa vie
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Paul Ricœur
1913 - 2005
Paul Ricœur est né en 1913, il perd son père très jeune, tombé au cours de la Première Guerre mondiale. En 1933, licencié de philosophie, il échoue au concours d'entrée à l'École normale supérieure et enseigne au lycée de Saint-Brieuc.
En 1935, il se marie avec Simone Lejas, une amie d'enfance, et passe l'agrégation de philosophie. De ce mariage naîtront cinq enfants.
Officier de réserve au début de la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier en 1940 et pour toute la durée de la guerre. À la libération, il reprend l'enseignement, sa carrière l'entraîne dans plusieurs universités — de Strasbourg à Nanterre en passant par la Sorbonne — mais aussi à la faculté théologique protestante de Paris.
En 1968, il soutient les étudiants en lutte et se trouve élu sans s'être présenté à la faculté de Nanterre, ce qui est perçu comme une victoire des progressistes. Il cofonde la revue Politique aujourd'hui dont l'objectif est de produire des analyses politiques des modes de gouvernement.
En 1970, il est agressé par des étudiants. Il s'agissait de groupes d'agitation politique attaquant leurs opposants à la faculté de Nanterre. Il démissionne cette même année pour des raisons de santé.
À partir des années 80, il se recentre sur son œuvre, dialoguant avec divers domaines comme le droit, la politique, l'histoire, l'interprétation.
Emmanuel Macron l'a aidé de 1999 à 2001 dans la finalisation de son ouvrage La mémoire, l'histoire, l'oubli qui aborde le lien entre l'homme politique et le philosophe. Il meurt en 2005.
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Sa pensée
C'est au cours de sa captivité qu'il découvre la pensée de Jaspers, puis de Husserl, fondateur du courant de la phénoménologie ; cet auteur influencera toute sa vie intellectuelle.
Ricœur reprend à son compte les courants existentialistes, phénoménologiques, mais aussi herméneutiques (la philosophie de l'interprétation) en raison des rencontres qu'il a faites avec des économistes notamment.
La guerre et l'atmosphère politique de son temps le conduisent à réfléchir sur l'action, notamment dans l'ouvrage Philosophie de la volonté, publié en 1950, mais aussi sur l'histoire et la politique, comme dans Histoire et vérité en 1955.
Ses croyances religieuses l'amènent à dialoguer avec des sources non philosophiques, comme la Bible, et à interroger l'interprétation des textes et le rôle de la métaphore dans la pensée, comme dans son livre La métaphore vive, publié en 1975, ou Du texte à l'action de 1986. La métaphore permet notamment, selon lui, de penser et de créer de nouveaux rapports entre différents éléments, d'ouvrir donc une nouvelle dimension du réel et du concept.
Influencé tant par son emprisonnement et les années de lutte dans l'université que par sa foi religieuse, il interroge le concept d'éthique qu'il distingue de la notion de morale. Si l'éthique relève des fins de l'individu, la morale relève de ses obligations. Il lui faut donc, avant tout, penser dans quel but il vit. Il est alors conduit à penser le rapport avec autrui, brisant ainsi le solipsisme (la solitude du sujet pensant) qui peut exister dans une certaine forme de phénoménologie.
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Œuvres principales
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