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Sa vie
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Elizabeth Anscombe
1919 - 2001
Elizabeth Anscombe naît en 1919 en Irlande dans le comté de Limerick. Élevée à Dulwich en Angleterre, dans la famille d'un professeur du collège local, elle entre au Collège Saint‑Hugues de l'Université d'Oxford en 1937. En 1941, elle obtient une double licence en philologie classique et en philosophie avec la plus grande distinction. Elle devient ensuite chercheuse attachée au Collège et se rend pour cela à Cambridge où elle rencontre Ludwig Wittgenstein, dont elle devient aussitôt l'élève et l'amie. Elle traduira les dernières œuvres de son professeur et sera l'un de ses exécuteurs testamentaires.
En 1940, elle se convertit au catholicisme et reprend à son compte des enseignements moraux de l'Église.
En 1946, on la retrouve attachée au Collège Somerville à Oxford, comme chargée de recherches ; elle y passe 24 années comme maître de recherches et fellow (titre honorifique). Elle refuse que l'université d'Oxford remette un degré honoraire au président H.S. Truman qui était responsable du bombardement d'Hiroshima et de Nagasaki selon l'auteure.
En 1970, elle est nommée titulaire d'une chaire de philosophie à l'Université de Cambridge, et conserve ce poste jusqu'à son accession à l'éméritat en 1986. Elle édite les livres de son maître Ludwig Wittgenstein. Elle concilie une vie de philosophe et de mère de 7 enfants, et meurt en 2001.
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Sa pensée
À la fois philosophe du langage, de l'action, de l'esprit et du jugement moral, elle incarne avant tout l'esprit « analytique ».
Elle considère que les penseurs anglo-saxons de la morale rejettent les interdits absolus de la morale chrétienne, empêchant alors de fonder la notion de devoir. Cet abandon l'amène à proposer une éthique fondée sur la vertu au sens aristotélicien et une réflexion sur l'intention morale.
En questionnant la notion d'intention, elle distingue les raisons de l'action et les causes de celle‑ci. Elle explique que la représentation commune de ce que nous appelons une intention d'action donne lieu à des difficultés insolubles ; il faut donc renverser la perspective et partir de ce que fait effectivement un individu pour s'interroger ensuite sur ce qui rend son action intentionnelle.
À partir de sa conversion au catholicisme, elle reprendra à son compte la preuve ontologique de Dieu, et s'oppose fréquemment aux opinions éthiques modernes, cela en raison de leur manque de fondements rationnels, affirmant par exemple le caractère sacré de la vie humaine dès le moment de la conception. Elle prend parti contre la contraception en 1975 et est arrêtée pour avoir manifesté devant une clinique qui pratiquait l'avortement.
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Œuvres principales
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