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Philosophie Terminale

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SECTION 1 • Le roseau pensant
Ch. 1
La conscience
Ch. 2
L’inconscient
Ch. 3
Le temps
Ch. 4
La raison
Ch. 5
La vérité
SECTION 2 • Le fils de Prométhée
Ch. 6
La science
Ch. 7
La technique
Ch. 8
L’art
Ch. 9
Le travail
SECTION 3 • L’animal politique
Ch. 10
La nature
Ch. 11
Le langage
Ch. 12
L’État
Ch. 13
Le devoir
SECTION 4 • L’ami de la sagesse
Ch. 14
La justice
Ch. 15
La religion
Ch. 16
La liberté
Ch. 17
Le bonheur
Fiches méthode
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Karl Popper

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Sa vie
Placeholder pour Karl PopperKarl Popper
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Karl Popper

1902 - 1994

  • Karl Popper est un philosophe autrichien du XXe siècle spécialisé en philosophie des sciences. Il naît à Vienne dans une famille assez aisée, d'origine juive, mais convertie au luthérianisme. Son oncle, Josef Popper-Linkeus, est également philosophe. Son père est passionné par les livres et possède entre 12 000 et 14 000 ouvrages ; Popper baigne ainsi très tôt dans la culture littéraire.

  • Il quitte l'école à 16 ans, pour devenir élève invité à l'Université de Vienne, où il étudie les mathématiques, la physique, l'histoire de la musique, la psychologie et la philosophie. En 1922, il peut passer l'équivalent de son baccalauréat, grâce à une école de seconde chance et parvient ainsi à rejoindre l'Université en tant qu'étudiant ordinaire. Il passe alors l'examen pour enseigner et devient professeur de mathématiques et de physique au lycée, tout en continuant à étudier la psychologie et la philosophie. Séduit par le marxisme dans sa jeunesse, il se tourne vers le social-libéralisme et reste partisant de ce mouvement jusqu'à la fin de sa vie. Il côtoie le Cercle de Vienne, qui le fait connaître, mais n'y adhère pas. Sa pensée est ainsi influencée par Frege et Carnap.

  • Craignant la montée du nazisme, il écrit en 1934 un livre, La logique de la découverte scientifique, qui lui permet d'obtenir un poste d'enseignant à l'étranger, d'abord en Nouvelle-Zélande de 1937 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, puis à Londres dès 1946, ville dans laquelle il était déjà venu séjourner de 1935 à 1936 et avait donné des conférences. C'est également lors de ce séjour qu'il avait fait la connaissance d'Hayek.

  • Il prend sa retraite d'enseignant en 1969 et meurt à Londres en 1994.
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Sa pensée
  • Popper, philosophe des sciences, est essentiellement connu pour sa théorie de l'infalsifiabilité ou de l'irréfutabilité. Cette théorie lui permet de faire la distinction entre ce qui relève de la science et ce qui n'en relève pas. Ainsi une théorie est scientifique si de cette théorie, il est possible de déduire des expériences qui pourraient éventuellement la réfuter. Ainsi, en science il n'est jamais possible d'affirmer la vérité d'une théorie, car nous ne pouvons envisager toutes les expériences possibles. En revanche, il est possible de prouver la fausseté d'une théorie, car une seule contre-expérience suffit pour l'invalider. En science, nous ne vérifions pas une hypothèse, mais nous la corroborons tant qu'elle n'est pas invalidée par une expérience.

  • Popper s'oppose pourtant à l'idée que l'induction serait à la base des théories. Ce qui relève de l'expérience ne fonde pas la théorie, mais vient la corroborer ou l'infirmer. La théorie, pour Popper, précède toujours l'observation. En effet, nous ne pourrons jamais faire toutes les expériences possibles pour passer à des énoncés universels. Ces derniers ne sont donc pas induits. De la même façon, la corroboration d'une théorie ou sa réfutation ne peut jamais être déclarée définitive.

  • Les énoncés métaphysiques, parce qu'ils ne sont pas susceptibles d'expériences, ne relèvent donc pas de la science. Toutefois, Popper n'élimine pas complètement la métaphysique comme le font les membres du Cercle de Vienne. Il considère qu'à l'origine de toute théorie scientifique, il y a des énoncés métaphysiques qui doivent être soit progressivement éliminés, soit transformés en énoncés testables.

  • Selon cette théorie de l'infalsifiabilité, les sciences humaines ne sont donc pas des sciences, car elles ne sont pas réfutables, aucune expérience ne permet d'en établir ni la fausseté, ni la vérité. C'est le cas notamment de la psychanalyse qui, parce qu'elle interprète le refus du patient de son inconscient comme étant un effet de l'inconscient, ne permet pas de trouver des faits qui viendraient contredire l'idée même d'inconscient. La psychanalyse explique tout, y compris le refus de la psychanalyse ; Popper ne la considère donc pas comme une théorie scientifique. C'est un système qui s'autojustifie et il ne peut donc pas être objectif.
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Œuvres principales

Œuvres Popper
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Les théories scientifiques sont des énoncés universels […]. Elles sont des systèmes de signes ou de symboles [...] des filets destinés à capturer ce que nous appelons "le monde", à le rendre rationnel, l'expliquer et le maîtriser.

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