Philosophie Terminale

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Ch. 2
L’inconscient
Ch. 3
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Ch. 4
La raison
Ch. 5
La vérité
SECTION 2 • Le fils de Prométhée
Ch. 6
La science
Ch. 7
La technique
Ch. 8
L’art
Ch. 9
Le travail
SECTION 3 • L’animal politique
Ch. 10
La nature
Ch. 11
Le langage
Ch. 12
L’État
Ch. 13
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SECTION 4 • L’ami de la sagesse
Ch. 14
La justice
Ch. 15
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Ch. 16
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Ch. 17
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Gottfried Wilhelm Leibniz

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Sa vie
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Gottfried Wilhelm Leibniz

1646-1716
  • Issu d'un milieu intellectuel, le jeune Leibniz, à la fois précoce et autodidacte, apprend beaucoup en empruntant les livres de son père, professeur de philosophie morale. A vingt ans, il a déjà acquis une solide formation en langues anciennes, en logique, en mathématiques et obtient son doctorat de droit. Il refuse un poste de professeur dans cette discipline car il souhaite désormais se consacrer à la philosophie.

  • Il occupe ensuite un poste d'assistant juridique à Mayence afin de proposer une recomposition du code civil, puis il est envoyé en mission diplomatique à Paris. C'est à cette occasion qu'il fréquente les cercles intellectuels de la capitale et initie des recherches en physique et en mathématiques. Ces recherches déboucheront quelques années plus tard sur l'élaboration du calcul infinitésimal. Il rencontre à diverses occasions Malebranche, Arnauld, Spinoza, Bayle, Newton, ainsi que de nombreux autres scientifiques, et nourrit ses travaux des discussions qu'il a pu entretenir.

  • De retour en Allemagne, il occupe un poste de bibliothécaire qui lui donne accès à toutes les ressources nécessaires pour poursuivre ses recherches scientifiques et écrire ses premiers traités de philosophie. En 1686, il se lance dans un travail d'historien pour reconstituer l'histoire de familles princières allemandes, ce qui lui donne à nouveau l'occasion de voyager dans toute l'Europe et de faire connaître ses travaux mathématiques et philosophiques. Il revient finalement à Hanovre où il décède en 1716.
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Sa pensée
La philosophie de Leibniz est foisonnante et nous n'avons pas encore fini de la découvrir puisque certains de ses écrits sont toujours en cours de publication. Nous pouvons néanmoins retenir quelques grands principes :
  • Le principe de continuité est appliqué notamment aux perceptions, Leibniz explique qu'il n'y a pas de rupture entre les perceptions dont nous avons conscience et celles dont nous n'avons pas conscience, par exemple parce que nous n'y prêtons pas attention ; ce qui l'amène à conclure que nous percevons une continuité de petites perceptions que nous n'apercevons pas en tant que telles.

  • Le principe des indiscernables consiste à montrer que deux choses ne peuvent jamais être absolument identiques. Cela s'explique par le fait que, pour Leibniz, tous les prédicats, c'est-à-dire toutes les qualités et actions que nous pouvons attribuer à un sujet, sont intégrés à la définition du sujet.

  • Le principe du meilleur consiste à affirmer que parmi tous les mondes que Dieu pouvait potentiellement créer, il a choisi la meilleure combinaison possible. Il résout ainsi le problème de la théodicée, consistant à se demander pourquoi le mal existe dans le monde alors que Dieu en est le créateur. Leibniz explique que les maux sont justifiés par un équilibre d'ensemble. C'est faute d'avoir du recul et une vision d'ensemble que le monde nous semble imparfait.

  • Dans ses derniers écrits, Leibniz élabore le concept de monade. Il s'agit d'une unité métaphysique composant l'univers. Tout est monade, ou composé de monades, et chacune de ces unités reflète l'univers depuis son point de vue, comme un miroir. Certaines ne sont capables que de perceptions inconscientes, tandis que d'autres sont capables de sentiments ou de pensées. Nous pouvons finalement nous demander comment les monades sont organisées entre elles. Par exemple, comment la monade de l'esprit de l'homme est-elle liée aux différentes monades de son corps ? Leibniz montre qu'il n'y a pas de rapport causal : c'est Dieu qui a préalablement réglé chacune des monades de sorte que toutes forment un ensemble harmonieux ; c'est la théorie de l'harmonie préétablie.
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Œuvres principales

Œuvres Leibniz
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La nature ne fait pas de saut.

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