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Observer
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1
Dans le paragraphe suivant, précisez à quoi correspondent les éléments surlignés.
La scène 17 de La Colonie met en lumière le désaccord final entre les deux personnages féminins ; en effet, défendant l'abolition des privilèges, l'élue du peuple Madame Sorbin s'oppose à Arthénice, représentante de l'aristocratie. Madame Sorbin assume ainsi un rôle de femme révolutionnaire. Sa parlure notamment souligne son appartenance populaire : la présence de jurons (« Tredame » comme abréviation de « Par Notre‑Dame ») ou de tournures syntaxiques jugées populaires (« Qu'est‑ce que c'est que ») s'oppose au langage châtié d'Arthénice. Plus encore, son naturel colérique et emporté s'exprime pleinement dans ce dialogue : le vocabulaire excessif qu'elle emploie traduit son emportement (« baliverne ») et le recours à la parataxe dans l'exposition de son argumentation contraste avec la construction logique et étudiée des phrases d'Arthénice.
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Leçon
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Organisation du développement
Le développement se rédige directement au propre après avoir recopié l'introduction et sauté une ou deux lignes.
Il comprend au minimum deux grandes parties (maximum quatre), chaque grande partie comprenant entre deux et quatre sous-parties.
Le plan adopté est progressif, allant de l'idée la plus évidente à l'idée la plus subtile.
Le zoom est accessible dans la version Premium.
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Rédaction d'une sous-partie
1. Présentez l'idée directrice que vous allez développer dans la sous‑partie.
2. Approfondissez en prenant soin d'équilibrer ces trois pôles :
Le zoom est accessible dans la version Premium.
Liez constamment l'analyse du fond (ce que le texte dit) et celle de la forme (comment il le dit).
Justifiez ce que vous affirmez par une citation que vous analysez.
3. Employez des connecteurs logiques■ pour clarifier la structure.
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Vérifier
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2
Choisissez la bonne réponse.
1.
Le développement d'un commentaire comprend entre deux et quatre grandes parties.
2.
Dans une même partie, il faut éviter de parler à la fois du fond (du contenu) et de la forme (de la manière d'écrire).
3.
L'équilibre entre l'analyse, le relevé des citations et l'identification des procédés d'écriture est essentiel pour rédiger un bon développement.
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S'exercer
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3
Distinguez les différentes étapes de cette sous-partie de commentaire en vous aidant de la leçon.
La vision terrible qu'Andromaque a de Pyrrhus ancre chez elle le refus catégorique de l'épouser. Elle voit en effet en lui un roi destructeur de sa ville et de sa vie, symbolisant tout ce dont elle a été victime. Ainsi, la reprise ironique du mot « exploits » (v. 23), qui avait été employé par Céphise au premier degré, est soulignée par le terme « crimes » (v. 25), dont Andromaque entend bien qualifier les agissements de Pyrrhus. Le champ lexical du crime, avec les termes « Ensanglantant » (v. 12), « frères morts » (v. 17), « carnage » (v. 18), ainsi que la rime « mourants » (v. 19) / « expirants » (v. 20) viennent mettre à mal l'image du héros et brosse au contraire le portrait d'un guerrier cruel et acharné. En outre, la césure forte après « Non » au v. 25 (« Non, je ne serai point complice de ses crimes ») de même que l'emploi du subjonctif qui exprime le défi au vers suivant (« Qu'il nous prenne, s'il veut, pour dernières victimes ») soulignent le refus d'Andromaque d'épouser Pyrrhus. La régularité de l'alexandrin est d'ailleurs ici à nouveau bousculée par les ruptures de rythme qui traduisent l'émotion de la décision tragique : « Non, / je ne serai point / complice de ses crimes (1‑5‑6) // Qu'il nous prenne, / s'il veut, / pour dernières victimes (4‑2‑6) » (v. 25‑26). Ce refus définitif fait donc d'Andromaque une héroïne tragique certes soumise à une force qui la dépasse mais résolue à lutter, quitte à le payer de sa vie pour rester fidèle à ses valeurs.
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4
Voici des extraits de copies commentant différents textes. Quelles expressions vous semblent maladroites ? Proposez une reformulation pour chaque énoncé.
1.
Dans ce poème, on a une tonalité pathétique.
2.
Au vers 13 de la tirade, il y a une antithèse entre les verbes « recommence » et « finisse » placés dans un hémistiche différent.
3.
Nous sommes en présence d'une métaphore qui animalise le personnage principal.
4.
On aperçoit le champ lexical de la passion amoureuse entre les vers 8 et 13 du poème.
5.
« Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur » : c'est une métonymie pour désigner les bateaux.
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5
Lisez le texte puis répondez aux questions.
Abandonnée par son amant avec deux enfants, la blanchisseuse Gervaise Macquart rencontre, en 1851, Coupeau, un ouvrier zingueur, sérieux et honnête qui, au début de leur liaison, l'invite à prendre « une prune » à L'Assommoir du père Colombe.
Et elle se leva. Coupeau, qui approuvait vivement ses souhaits, était déjà debout, s'inquiétant de l'heure. Mais ils ne sortirent pas tout de suite ; elle eut la curiosité d'aller regarder, au fond, derrière la barrière de chêne, le grand alambic de cuivre rouge, qui fonctionnait sous le vitrage clair de la petite cour ; et le zingueur, qui l'avait suivie, lui expliqua comment ça marchait, indiquant du doigt les différentes pièces de l'appareil, montrant l'énorme cornue d'où tombait un filet limpide d'alcool. L'alambic, avec ses récipients de forme étrange, ses enroulements sans fin de tuyaux, gardait une mine sombre ; pas une fumée ne s'échappait ; à peine entendait‑on un souffle intérieur, un ronflement souterrain ; c'était comme une besogne de nuit faite en plein jour, par un travailleur morne, puissant et muet. Cependant, Mes‑Bottes, accompagné de ses deux camarades, était venu s'accouder sur la barrière, en attendant qu'un coin du comptoir fût libre. Il avait un rire de poulie mal graissée, hochant la tête, les yeux attendris, fixés sur la machine à soûler. Tonnerre de Dieu ! elle était bien gentille ! Il y avait, dans ce gros bedon de cuivre, de quoi se tenir le gosier au frais pendant huit jours. Lui, aurait voulu qu'on lui soudât le bout du serpentin entre les dents, pour sentir le vitriol encore chaud l'emplir, lui descendre jusqu'aux talons, toujours, toujours, comme un petit ruisseau. Dame ! il ne se serait plus dérangé, ça aurait joliment remplacé les dés à coudre de ce roussin de père Colombe ! Et les camarades ricanaient, disaient que cet animal de Mes‑Bottes avait un fichu grelot, tout de même. L'alambic, sourdement, sans une flamme, sans une gaieté dans les reflets éteints de ses cuivres, continuait, laissait couler sa sueur d'alcool, pareil à une source lente et entêtée, qui à la longue devait envahir la salle, se répandre sur les boulevards extérieurs, inonder le trou immense de Paris. Alors, Gervaise, prise d'un frisson, recula ; et, elle tâchait de sourire en murmurant :
- C'est bête, ça me fait froid, cette machine… la boisson me fait froid…
Émile Zola
L'Assommoir, chapitre 2, 1877.
a) Remettez ces éléments de commentaire dans le bon ordre, en vous aidant des connecteurs logiques.
1. 2. 3. 4. 5.
b) Associez chacune des analyses ci‑dessous (A, B et C) à la suite de l'énoncé (1, 2, 3…) qui correspond.
A. Ainsi, l'emploi de jurons comme « Tonnerre de Dieu ! » ou « Dame ! », de termes d'argot tels que « vitriol », « dés à coudre », « ce roussin de Père Colombe », « un fichu grelot », les répétitions de l'adverbe « toujours » dans les propos de Mes‑Bottes rapportés au discours indirect libre ou du groupe verbal « me fait froid » dans les paroles de Gervaise retranscrites au discours direct montrent que Zola veut recréer la langue du peuple.
B. L'abondance des expansions du nom comme « barrière de chêne », « le grand alambic de cuivre rouge », « le vitrage clair de la petite cour », ainsi que la description minutieuse des postures et attitudes des personnages (« était venu s'accouder », « hochant la tête », « les yeux attendris ») témoignent d'une volonté de représenter la scène avec précision.
C. L'atmosphère est résolument populaire : les ouvriers sont désignés par leur seul prénom comme « Gervaise » ou leur surnom comme « Mes‑Bottes », signe d'une appartenance à une classe sociale basse.
1. Enfin, le réel est représenté au plus près.
2. De plus, le romancier reproduit le langage de ces ouvriers, sans esthétisation.
3. En définitive, le réalisme de cette description correspond au projet naturaliste de l'auteur : photographier fidèlement le monde et faire de L'Assommoir « le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple. »
4. Dans L'Assommoir, Émile Zola décrit le monde ouvrier de manière réaliste.
5. En effet, il fait d'abord entrer son lecteur dans une scène de la vie courante, celle d'ouvriers dans un café.
c) Identifiez dans les analyses A, B, C : les procédés, les citations et les éléments d'analyse.
A. Ainsi, l'emploi de jurons comme « Tonnerre de Dieu ! » ou « Dame ! », de termes d'argot tels que « vitriol », « dés à coudre », « ce roussin de Père Colombe », « un fichu grelot », les répétitions de l'adverbe « toujours » dans les propos de Mes‑Bottes rapportés au discours indirect libre ou du groupe verbal « me fait froid » dans les paroles de Gervaise retranscrites au discours direct montrent que Zola veut recréer la langue du peuple.
B. L'abondance des expansions du nom comme « barrière de chêne », « le grand alambic de cuivre rouge », « le vitrage clair de la petite cour », ainsi que la description minutieuse des postures et attitudes des personnages (« était venu s'accouder », « hochant la tête », « les yeux attendris ») témoignent d'une volonté de représenter la scène avec précision.
C. L'atmosphère est résolument populaire : les ouvriers sont désignés par leur seul prénom comme « Gervaise » ou leur surnom comme « Mes‑Bottes », signe d'une appartenance à une classe sociale basse.
Interprétations / analyses qui permettent de dégager le sens du texte en fonction de l'idée directrice choisie.
Identification des procédés d'écriture.
Citations précises et exactes du texte-support.
A
B
C
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6
Lisez le texte puis répondez aux questions.
L'on parle d'une région où les vieillards sont galants, polis et civils ; les jeunes gens au contraire, durs, féroces, sans mœurs ni politesse : ils se trouvent affranchis de la passion des femmes dans un âge où l'on commence ailleurs à la sentir ; ils leur préfèrent des repas, des viandes, et des amours ridicules. Celui‑là chez eux est sobre et modéré, qui ne s'enivre que de vin ; l'usage trop fréquent qu'ils en ont fait le leur a rendu insipide1 ; ils cherchent à réveiller leur goût déjà éteint par des eaux‑de‑vie et par toutes les liqueurs les plus violentes ; il ne manque à leur débauche que de boire de l'eau forte2. Les femmes du pays précipitent le déclin de leur beauté par des artifices qu'elles croient servir à les rendre belles : leur coutume est de peindre leurs lèvres, leurs joues, leurs sourcils et leurs épaules, qu'elles étalent avec leur gorge, leurs bras et leurs oreilles, comme si elles craignaient de cacher l'endroit par où elles pourraient plaire, ou de ne pas se montrer assez. Ceux qui habitent cette contrée ont une physionomie qui n'est pas nette, mais confuse, embarrassée dans une épaisseur de cheveux étrangers, qu'ils préfèrent aux naturels et dont ils font un long tissu pour couvrir leur tête : il descend à la moitié du corps, change les traits, et empêche qu'on ne connaisse les hommes à leur visage. Ces peuples d'ailleurs ont leur Dieu et leur roi : les grands de la nation s'assemblent tous les jours, à une certaine heure, dans un temple qu'ils nomment église ; il y a au fond de ce temple un autel consacré à leur Dieu, où un prêtre célèbre des mystères qu'ils appellent saints, sacrés et redoutables ; les grands forment un vaste cercle au pied de cet autel, et paraissent debout, le dos tourné directement aux prêtres et aux saints mystères, et les faces élevées vers leur roi, que l'on voit à genoux sur une tribune, et à qui ils semblent avoir tout l'esprit et tout le cœur appliqués. On ne laisse pas de voir3 dans cet usage une espèce de subordination ; car ce peuple paraît adorer le prince, et le prince adorer Dieu. Les gens du pays le nomment *** ; il est à quelque quarante‑huit degrés d'élévation4 du pôle, et à plus de onze cents lieues de mer des Iroquois5 et des Hurons5.
Jean de La Bruyère
Les Caractères, VIII, « De la Cour », 1688.
1. Sans saveur. 2. Acide nitrique. 3. On ne manque pas de voir. 4. De latitude. 5. Indiens de l'Amérique du Nord.
a) Répondez aux questions d'analyse suivantes en prenant appui sur des procédés et des citations du texte.
1. Quelles sont les cibles successives de la critique de La Bruyère ? En quoi ces critiques sont‑elles particulièrement sévères ?
2. À quelle distance le narrateur se met‑il par rapport à son sujet ? En quoi cela peut‑il sembler surprenant ?
3. Quelle est la tonalité dominante de ce texte ? Relevez deux procédés sur lesquels elle s'appuie.
b) Rédigez une sous-partie de commentaire en développant l'argument suivant : La critique de la Cour est déguisée par le regard d'un voyageur lointain.
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7
Lisez l'extrait ci‑dessous, puis rédigez un paragraphe de commentaire à partir des éléments proposés. Veillez à introduire correctement les citations qui illustreront les analyses.
J'ai honte de voir nos hommes enivrés de cette sotte humeur, de s'effaroucher des formes contraires aux leurs : il leur semble être hors de leur élément quand ils sont hors de leur village. Où qu'ils aillent, ils se tiennent à leurs façons et abominent les étrangères. Retrouvent‑ils un compatriote en Hongrie, ils festoient cette aventure : les voilà à se rallier et à se recoudre ensemble ; à condamner tant de mœurs barbares qu'ils voient. Pourquoi non barbares, puisqu'elles ne sont françaises ? [...] On dit bien vrai qu'un honnête homme, c'est un homme mêlé. [...] Et qui plus est, il me semble que je n'ai rencontré guère de manières qui ne vaillent les nôtres.
Montaigne
« De la vanité », Essais, livre III, 1588 (orthographe modernisée).
Argument : Ce passage est l'occasion de faire l'éloge de l'ouverture au monde et aux autres. Montaigne élabore sa conception du voyage : sa volonté de découvrir les autres constitue à ses yeux la forme suprême de l'instruction.
Analyse 1 : « On dit bien vrai qu'un honnête homme c'est un homme mêlé » → expression‑clef du passage : valeur proverbiale, formulation brève et assertive, présent de vérité générale + pronom universalisant « on ». L'individu n'est pas fait pour se replier sur lui‑même : disponibilité + curiosité → s'enrichir au contact des autres, d'autres coutumes.
Analyse 2 : question rhétorique : « Pourquoi non barbares, puisqu'elles ne sont françaises ? » → ironie avec double négation : incompréhension de Montaigne du refus de s'ouvrir à d'autres mœurs.
Analyse 3 : dernière phrase, argument d'expérience : verbe « valoir » : apport positif des coutumes étrangères, à égalité avec les habitudes françaises.
Conclusion du paragraphe : éloge de l'ouverture d'esprit : réflexion où éclatent les valeurs de relativisme et de tolérance propres aux humanistes du XVIe siècle.
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Vers le bac
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)
Respectez les consignes de rédaction (paragraphes, alinéas), employez des connecteurs logiques précis et variés, et soignez l'insertion des citations.
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