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Repères - Histoire
Partie 1 • Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle
L’épopée antique et la chanson de geste
La fin’amor et les romans de chevalerie
Récits comiques médiévaux et humanistes
Fictions baroques
Le classicisme
Les romans épistolaires
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Interroger l’existence humaine
Le Nouveau Roman
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L’humanisme à la Renaissance
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Les moralistes de l’époque classique
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Partie 3 • Le théâtre du XVIIe au XXIe siècle
Le théâtre baroque
La tragédie classique
La comédie classique
Le théâtre au siècle des Lumières
Le drame romantique et le théâtre de boulevard
Les réécritures des mythes antiques
Du théâtre de la cruauté au théâtre de l’absurde
Le théâtre engagé
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Partie 4 • La poésie du XIXe au XXIe siècle
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Commentaire

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1

a. Lisez l'extrait du poème de Voltaire puis le commentaire proposé, en observant notamment la manière dont il est structuré.

Ô malheureux mortels ! ô terre déplorable !
Ô de tous les mortels assemblage effroyable !
D'inutiles douleurs éternel entretien !
Philosophes trompés qui criez : « Tout est bien »
Accourez, contemplez ces ruines affreuses
Ces débris, ces lambeaux, ces cendres malheureuses,
Ces femmes, ces enfants l'un sur l'autre entassés,
Sous ces marbres rompus ces membres dispersés ;
Cent mille infortunés que la terre dévore,
Qui, sanglants, déchirés, et palpitants encore,
Enterrés sous leurs toits, terminent sans secours
Dans l'horreur des tourments leurs lamentables jours !
Aux cris demi‑formés de leurs voix expirantes,
Au spectacle effrayant de leurs cendres fumantes,
Direz‑vous : « C'est l'effet des éternelles lois
Qui d'un Dieu libre et bon nécessitent le choix » ?
Direz‑vous, en voyant cet amas de victimes :
« Dieu s'est vengé, leur mort est le prix de leurs crimes » ?
Quel crime, quelle faute ont commis ces enfants
Sur le sein maternel écrasés et sanglants ?
Lisbonne, qui n'est plus, eut‑elle plus de vices
Que Londres, que Paris, plongés dans les délices ?
Lisbonne est abîmée, et l'on danse à Paris.
Tranquilles spectateurs, intrépides esprits,
De vos frères mourants contemplant les naufrages,
Vous recherchez en paix les causes des orages :
Mais du sort ennemi quand vous sentez les coups,
Devenus plus humains, vous pleurez comme nous.
Croyez‑moi, quand la terre entrouvre ses abîmes
Ma plainte est innocente et mes cris légitimes. [...]
Voltaire
Poème sur le désastre de Lisbonne, vers 1‑30, 1756.

Commentaire

Introduction

Présentation générale de l'extrait 
➜ Date, contexte historique, auteur, mouvement littéraire.
Le 1er novembre 1755, la ville de Lisbonne fut ravagée par un terrible séisme, ce qui suscita dans toute l'Europe des réactions d'effroi et d'indignation. Ces sentiments se trouvent au cœur du Poème sur le désastre de Lisbonne, écrit par Voltaire un an plus tard, poème dans lequel l'écrivain des Lumières exprime à la fois son désarroi et interroge les causes d'une telle catastrophe.De quelle manière sentiments et arguments cohabitent‑ils dans ce texte ?Après avoir montré comment le poème traduit les vives émotions de Voltaire, nous verrons que l'homme des Lumières critique l'optimisme philosophique, en soulignant son inconséquence.
Situation de l'extrait
➜ Titre de l'œuvre souligné
Question directe.


Problématique.

Annonce du plan : deux grandes parties.

Première grande partie (I) :

Formulation de l'axe de lecture 1. Tout d'abord, la vive émotion du poète face aux conséquences du séisme se traduit à la fois par l'expressivité du texte et par l'effet de réel, qui participent à la tonalité pathétique du texte.

Première sous‑partie (A) :

Formulation de l'argument 1. Les premiers vers de ce poème placent d'emblée les lecteurs et lectrices dans une atmosphère de déploration, grâce à leur grande expressivité. En effet, le poème est introduit par la répétition du « Ô » lyrique à trois reprises (v. 1 et 2), qui exprime la lamentation. Les trois premiers vers du poème sont constitués de quatre phrases exclamatives : la ponctuation expressive traduit l'émotion du poète. Ces phrases sont nominales, indiquant que l'émotion l'emporte, dans un premier temps, sur la construction rationnelle du discours. Le vers 1 met en place un parallélisme de construction : il est en effet scindé en deux hémistiches commençant par un « Ô » lyrique et constitués d'un nom et d'un adjectif péjoratif (« malheureux » et « déplorable »). Cette construction symétrique insiste dès le vers 1 à la fois sur la mort des habitants de Lisbonne et sur la destruction de la ville. En outre, le lexique met en lumière la douleur du poète : son adresse aux « philosophes trompés » (v. 4) et implicitement à son lectorat exprime une désolation collective : « vous pleurez comme nous » (v. 28). Le champ lexical de la douleur est complété au vers 30 par un parallélisme de construction, qui met en valeur les réactions du poète : « Ma plainte est innocente et mes cris légitimes. » Les déterminants possessifs présentent ce poème comme un témoignage personnel de l'auteur, qui semble impliqué dans son discours de façon authentique.

Deuxième sous‑partie (B) :

Formulation de l'argument 2. De plus, Voltaire cherche à susciter la pitié et la compassion chez ses lecteurs et ses lectrices : il utilise ainsi la tonalité pathétique. Celle‑ci s'appuie tout d'abord sur une hypotypose, c'est‑à‑dire une description suscitant un effet de réel. L'énumération des vers 5 à 12 participe grandement à la construction de cette tonalité. En effet, le poète liste les victimes du séisme (« ces femmes » v. 7, « ces enfants » v. 7, « ces membres » v. 8, « cent mille infortunés » v. 9) mais aussi les dégâts matériels (« ces ruines » v. 5, « ces débris, ces lambeaux, ces cendres » v. 6, « ces marbres rompus » v. 8). La répétition des déterminants démonstratifs rendent cette scène présente à l'esprit des lecteurs et lectrices, comme si le poète la désignait du doigt. Le terme « spectacle » (v. 14) insiste sur la dimension visuelle de la catastrophe. Le poète fait également appel au sens de l'ouïe, à travers la description des « cris demi‑formés de leurs voix expirantes » (v. 13), bien que les adjectifs fassent de ces sons des indices de la mort à venir. En outre, la multiplication des adjectifs connotant la désolation participe à créer cette atmosphère morbide : les rimes font plus particulièrement entendre les couples « déplorable » (v. 1) / « effroyable » (v. 2), « affreuses » (v. 5) / « malheureuses » (v. 6) et « expirantes » (v. 13) / « fumantes » (v. 14). Les corps sont présentés comme des objets : ils sont « entassés » (v. 7), et le poète évoque un « amas de victimes » (v. 17). Ces images lient la mort des Lisboètes et la destruction de la ville, soulignées par exemple dans le parallélisme « sous ces marbres rompus ces membres dispersés » (v. 8) : l'allitération en [m] met en valeur les deux noms communs « marbres » et « membres », placés sur le même plan. La ville de Lisbonne n'est d'ailleurs nommée qu'au vers 21 : l'effacement symbolique de son nom accompagne sa destruction, comme le montre la relative « qui n'est plus » (v. 21). Enfin, en désignant les victimes du séisme comme « vos frères mourants » (v. 25), et en utilisant la deuxième personne du pluriel, Voltaire implique son destinataire, les « philosophes » désignés au vers 4, mais aussi, implicitement, son lectorat. En définitive, le poète fait appel à la tonalité pathétique pour exprimer ses émotions et susciter la compassion chez ses lecteurs et lectrices.

Transition :

Formulation de l'axe de lecture 2. La tonalité pathétique permet donc d'impliquer le lectorat, afin de le rendre plus réceptif à l'argumentation du poète‑philosophe : derrière l'émotion transparait une réflexion critique s'inscrivant dans le projet des Lumières.

Ici, le commentaire se poursuit par la rédaction intégrale de la deuxième partie.

Conclusion

En conclusion, les trente premiers vers du Poème sur le désastre de Lisbonne présentent une entreprise argumentative efficace, qui s'appuie à la fois sur la tonalité pathétique et sur des questions rhétoriques invitant au rejet de l'optimisme philosophique. S'intéressant à un évènement qui a marqué ses contemporains, Voltaire implique directement son lectorat et cherche à susciter sa compassion, afin de mieux démontrer l'insensibilité de certains philosophes. Il pose ainsi la question philosophique de l'existence du mal et de la souffrance. Si Voltaire se sert de la poésie et de l'argumentation directe pour mener un débat d'idées, certains romans, comme La Peste d'Albert Camus, permettent aussi à plusieurs conceptions philosophiques de s'affronter : la question de l'origine du mal et des réactions des êtres humains face aux catastrophes quitte ainsi le terrain de l'essai et rencontre celui de la fiction littéraire.
Bilan du développement.

Ouverture.

b. Pour chaque sous‑partie, repérez les citations, les procédés d'écriture et les phrases d'analyse.
Interprétations / analyses qui permettent de dégager le sens du texte en fonction de l'idée directrice choisie. Identification des procédés d'écriture.Citations précises et exactes du texte-support.

c. Rédigez entièrement la deuxième grande partie en vous aidant du questionnaire suivant :
  • Première sous-partie
    • 1. Quels sont les indices de la tonalité polémique dans l'extrait du poème de Voltaire ? Vous prendrez en particulier appui sur les choix énonciatifs et les modalités de phrase.
    • 2. Dans les vers 15 à 18, quels procédés soulignent l'absurdité des convictions des philosophes ?
    • 3. Comment Voltaire invite‑t‑il les philosophes à adopter une attitude plus sensible et plus humaine ?
    • 4. À partir de vos réponses précédentes, rédigez une première sous‑partie développant l'argument suivant : le narrateur critique d'abord l'insensibilité des philosophes, insensibilité qui discrédite leur enseignement.

  • Deuxième sous‑partie
    • 1. Faites des recherches sur l'optimisme de Leibniz. Quels en sont les grands principes ? Quelle phrase de l'extrait de Voltaire résume cette philosophie ?
    • 2. Comment cette philosophie est-elle remise en question dans le vers 4, le vers 18 et le vers 19 ?
    • 3. Aux vers 15 et 16, par quelle association de termes Voltaire souligne‑t‑il l'absurdité de cette doctrine ?
    • 4. À partir de ces nouveaux indices, formulez l'argument qui sera développé dans cette seconde sous-partie puis rédigez cette sous-partie.
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2

Lisez attentivement l'extrait de Micromégas, puis le premier axe de commentaire rédigé. En groupe, élaborez une fiche de dix conseils de méthode intitulée : « Comment structurer et rédiger une partie de commentaire ? »

Micromégas est un géant qui vient de la planète Sirius. Il engage la conversation avec des Terriens.

Conversation avec les hommes
« Ô atomes intelligents, dans qui l'Être éternel s'est plu à manifester son adresse et sa puissance, vous devez sans doute goûter des joies bien pures sur votre globe : car, ayant si peu de matière, et paraissant tout esprit, vous devez passer votre vie à aimer et à penser ; c'est la véritable vie des esprits. Je n'ai vu nulle part le vrai bonheur ; mais il est ici, sans doute. » À ce discours, tous les philosophes secouèrent la tête ; et l'un d'eux, plus franc que les autres, avoua de bonne foi que, si l'on excepte un petit nombre d'habitants fort peu considérés, tout le reste est un assemblage de fous, de méchants et de malheureux. « Nous avons plus de matière qu'il ne nous en faut, dit‑il, pour faire beaucoup de mal, si le mal vient de la matière ; et trop d'esprit, si le mal vient de l'esprit. Savez‑vous bien, par exemple, qu'à l'heure où je vous parle, il y a cent mille fous de notre espèce, couverts de chapeaux, qui tuent cent mille autres animaux couverts d'un turban, ou qui sont massacrés par eux, et que, presque sur toute la terre, c'est ainsi qu'on en use de temps immémorial ? » Le Sirien frémit, et demanda quel pouvait être le sujet de ces horribles querelles entre de si chétifs animaux. « Il s'agit, dit le philosophe, de quelque tas de boue grand comme votre talon. Ce n'est pas qu'aucun de ces millions d'hommes qui font égorger prétende un fétu sur ce tas de boue. Il ne s'agit que de savoir s'il appartiendra à un certain homme qu'on nomme Sultan, ou à un autre qu'on nomme, je ne sais pourquoi, César. Ni l'un ni l'autre n'a jamais vu ni ne verra jamais le petit coin de terre dont il s'agit ; et presque aucun de ces animaux, qui s'égorgent mutuellement, n'a jamais vu l'animal pour lequel ils s'égorgent.
– Ah ! malheureux ! s'écria le Sirien avec indignation, peut-on concevoir cet excès de rage forcenée ! Il me prend envie de faire trois pas, et d'écraser de trois coups de pied toute cette fourmilière d'assassins ridicules.
Voltaire
Micromégas, Chapitre VII, « Conversation avec les hommes », 1752.

Premier axe de commentaire rédigé


La rencontre entre Micromégas et les Terriens révèle la dimension plaisante et néanmoins satirique du conte voltairien.

Pour conférer à son texte fantaisie et humour, Voltaire organise d'abord une scène comique en utilisant le point de vue naïf du géant puis son incompréhension pour mettre en valeur la satire. En effet, l'habitant de Sirius pense avoir découvert des êtres parfaits et s'adresse à eux en tant que tels avec un début de dialogue solennel, sérieux en apparence. Ainsi, émerveillé par les connaissances de ces êtres minuscules, sa naïveté s'exprime par des périphrases comme « atomes intelligents, dans qui l'Être éternel s'est plu à manifester [...] sa puissance » (l. 1‑2). Le ton est celui d'un discours respectueux et laudatif avec l'apostrophe d'invocation « ô atomes intelligents » (l. 1) et le lexique mélioratif composé des termes « aimer », « penser » (l. 4), « joies bien pures » (l. 2), « paraissant tout esprit » (l. 3). Mais au cours du dialogue, les philosophes ouvrent les yeux du géant et lui opposent une vision négative de l'humanité par une énumération dégradante : « un assemblage de fous, de méchants et de malheu- reux » (l. 7‑8). L'indignation de Micromégas s'exprime alors par le blâme au moyen de périphrases ou d'adjectifs dépréciatifs tels que « Ah ! malheureux » (l. 22), et il cède presque à la colère : la métaphore de la « fourmilière d'assassins ridicules » (l. 24) que le géant a la tentation d'écraser, exprime, par cette forme d'animalisation, l'écœurement de l'extraterrestre devant des scènes terrestres d'une grande violence. Finalement, c'est bien le contraste entre le caractère solennel du discours, la vision idyllique d'une humanité vivant dans le bonheur et le récit des atrocités qui suit, qui établit la satire.

De plus, par un jeu de renversement et sur un ton moqueur, Voltaire utilise le personnage du géant pour mettre en évidence la petitesse des hommes. L'ironie du conteur est très présente et se met au service de la réflexion. Ainsi, Micromégas est un personnage supérieur par la taille et par l'esprit : d'ailleurs il a entrepris le voyage par curiosité intellectuelle et les termes « matière » (l. 3) et « esprit » (l. 3), employés pour juger les hommes, renseignent sur son savoir et font de l'extraterrestre l'archétype du philosophe des Lumières. En outre, la moquerie implicite nait de la naïveté du géant et d'un éloge plutôt paradoxal : des effets de contraste et de disproportion sont ainsi perceptibles et ont pour but de ridiculiser les hommes et de rabaisser leur orgueil : les antithèses servent à opposer la petitesse et la vulnérabilité des hommes à la taille du géant, l'infiniment grand à l'infiniment petit. Il en est de même de l'expression oxymorique utilisée par Micromégas pour s'adresser aux hommes dans l'apostrophe « Ô atomes intelligents » (l. 1), qui est humoristique et oppose la taille ridicule des hommes à l'« Être éternel » (l. 1). La comparaison « grand comme votre talon » (l. 16) permet en outre de mesurer l'étendue d'un territoire au pied du géant. Ainsi Voltaire utilise le regard excentré et candide du voyageur étranger pour juger l'homme d'un point de vue ironique.

Enfin, la fantaisie invite aussi à une leçon philosophique. En effet, par l'opposition entre la petitesse et la grandeur, Voltaire cherche à faire prendre la mesure de la place toute relative de l'homme dans l'univers en le forçant à regarder avec humilité ce qui l'entoure : imbu de sa grandeur, il doit prendre conscience de sa petitesse, de la misère de sa destinée. Ainsi, le relativisme présent à travers les métaphores des « atomes » (l. 1) et des « chétifs animaux » (l. 15) est la découverte de la variété des êtres et des choses dans le monde. Ce sentiment de la relativité invite à une leçon de sagesse morale qui consiste à rabaisser l'orgueil de l'homme : celui qui se croit supérieur est en réalité un insecte fragile qui devrait plutôt songer à améliorer sa vie et celle de ses semblables. Voltaire se plait à faire émerger la vanité des hommes qui se croient supérieurs. Cette scène met donc en évidence une autre disproportion entre la taille ridicule des hommes et leur orgueil, leur capacité à détruire et à se disputer.

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3

À partir du texte de Voltaire (voir ex. 2) et en vous aidant des informations suivantes, rédigez l'introduction de ce commentaire en respectant les différentes étapes.

  • Voltaire, intellectuel engagé du XVIIIe siècle, philosophe des Lumières.
  • Idées = humanisme militant pour le progrès humain.
  • Crée le conte philosophique = apologue qui met un récit simple et plaisant au service d'une argumentation souvent implicite.
  • Micromégas, 1752, tradition des voyages extraordinaires (ex : Jonathan Swift, Les Voyages de Gulliver, 1726). Micromégas, géant extraterrestre qui entreprend un voyage interplanétaire. Chap. VII, rencontre avec des philosophes
    → critique de la guerre et de l'irresponsabilité des dirigeants politiques.
  • Problématique =récit qui mêle imagination et réflexion philosophique.

I. Rencontre qui révèle la dimension plaisante et satirique du conte voltairien.
II. Dialogue plus polémique → dénonciation de la nature belliqueuse des hommes.
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4

Identifiez puis rédigez les parties manquantes de cette conclusion. Vous pouvez vous aider du cours et .

Pour conclure, le plaisir du conte est inséparable chez Voltaire du désir d'éclairer les hommes et de diffuser ses idées. [...]. La critique de la guerre s'exprime de manière indirecte dans l'extrait de Micromégas à travers un récit fantaisiste et merveilleux et dans le cadre d'un conte philosophique. Mais cette dénonciation peut se présenter aussi sous la forme d'une argumentation directe comme [...]
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5

Transformez ces notes en phrases correctement rédigées.

a. Dénonciation de la folie meurtrière des hommes : lexique violent de la barbarie et de la destruction, hyperboles (« massacrés », « s'égorgent », « excès de rage forcenée », « horribles querelles », « cent mille fois », « cent mille autres animaux »).
→ caricature féroce proposée par Voltaire.

b. Accumulation de périphrases : « petite race humaine », « assemblage de fous, de méchants et de malheureux ».
→ hommes ridicules : leurs activités, insignifiantes et puériles.

c. « Turbans » et « chapeaux » : synecdoques → belligérants représentés par des détails concrets qui les rendent grotesques (conflits motivés par l'intolérance religieuse).
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6

À partir de l'idée directrice suivante, rédigez un paragraphe de commentaire pour le texte de Voltaire (voir ex. 2). Vous choisirez et exploiterez trois exemples appropriés.

Idée directrice : À travers le discours des philosophes, le conteur critique et accable de sarcasmes la guerre et ses responsables.
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