Identifiez et classez les défauts de ce début de partie de commentaire.

I. L'évocation d'une expérience personnelle: le plaisir de voyager
A. Un témoignage personnel
Cet extrait est très subjectif. L'auteur s'exprime à la 1^re pers. et le pronom personnel « je » est fréquent et il use largement du présent de l'énonciation. Il s'appuie sur son vécu (argument d'expérience) : ainsi, il évoque les moments où il s'est trouvé « ailleurs qu'en France » (l. 9) ou encore certaines indigestions très concrètes. Il modalise son propos comme à la ligne 1 avec le verbe « me semble »et à la ligne 12 avec « il me semble » tout en livrant sa vision personnelle du voyage à travers des engagements fermes sous forme d'aphorismes : « Chaque usage a sa raison ». L'évocation du voyage se fonde donc sur l'expérience personnelle retranscrite avec sincérité. Montaigne ne raconte pas un épisode particulier ou un moment précis de son voyage : « quand j'ai été (l. 9) [...] je me suis toujours » (l. 10) : la conjonction et l'adverbe insistent sur la fréquence. Montaigne met en évidence un aspect constant de son comportement.

Quelles sont les faiblesses de cette sous‑partie portant sur l'acte III, scène 6 du Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux ? Corrigez le paragraphe de manière à le rendre plus convaincant et mieux écrit.

Lisette et Arlequin, les domestiques, prennent chacun la place de leur maitre sans savoir que l'autre a fait de même. Le comique de situation est là tout au long de la pièce, avec des causes différentes comme, au début avec l'inversion de rôles « encore une fois, Monsieur, je me connais » puis Lisette se met à comprendre qu'elle n'a pas « Monsieur » en face d'elle et cherche à savoir qui c'est. Le comique de mot est aussi présent comme quand Arlequin dit : « Lui dirai‑je que je m'appelle Arlequin ? Non ; cela rime trop avec coquin » (l. 17) ou encore quand il la traite de « magot » (l. 27). À la fin de la scène, quand tous deux se sont avoués qui ils étaient vraiment, Arlequin dit à Lisette « Nous nous sommes promis fidélité en dépit de toutes les fautes d'orthographe » (l. 44), « Touche là, Arlequin » (l. 35). Lisette a un fort caractère, elle persiste pour savoir le nom de qui elle a en face d'elle « qui êtes‑vous ? » (l. 13), « quel est votre nom ? » (l. 16), « eh bien » (l. 19).