1. La porte était fermée : nous n'avons pu entrer !
2. Je vais me baigner : il fait beau.

a. Dans chacune des phrases, quelle action exprime la cause ? Quelle action exprime la conséquence ?

b. Explicitez d'abord la cause en employant un terme qui l'introduit.

c. Explicitez ensuite la conséquence en employant également un terme qui l'introduit.

Cause et conséquence

• La cause et la conséquence sont deux relations logiques étroitement complémentaires. Dans une phrase, on peut choisir d'en souligner une plus que l'autre, en employant un connecteur logique.
  
  
  Exemple : Loïs ne sait pas conduire (cause implicite), il a pris un bus pour rejoindre Nantes (conséquence).
  Exemple : Comme Loïs ne sait pas conduire (cause explicitée), il a pris un bus pour Nantes.
  Exemple : Loïs ne sait pas conduire si bien qu'il a pris un bus pour Nantes (conséquence explicitée).

➝ REMARQUE : sur deux faits, la cause est toujours première sur l'axe chronologique, quel que soit l'ordre adopté dans une phrase.

Voir p. 284

pour en apprendre plus sur les compléments circonstanciels.

Voir p. 296

pour en apprendre plus sur les propositions subordonnées circonstancielles.

Opposition et concession

• L'opposition montre le contraste entre deux faits.
  
  
  Exemple : Jean est timide ; Éva est extravertie ➝ Jean est timide tandis qu'Éva est extravertie.


• La concession exprime un paradoxe, qui rompt la conséquence attendue.
  
  
  Exemple : Il a raté son bus (par conséquent il devrait être énervé), il reste calme. ➝ Même s'il a raté son bus, il reste calme.

Pour chaque couple de phrases ci-dessous, distinguez quelle phrase correspond à la cause et quelle phrase correspond à la conséquence.

Transformez chaque couple de phrases de l'exercice précédent en une phrase complexe comprenant une proposition subordonnée circonstancielle

a. en explicitant la cause.

b. en explicitant la conséquence. N'utilisez pas deux fois le même subordonnant.

a. Précisez si la phrase contient une idée d'opposition ou une concession.

1. Léa réussit en mathématiques ; son frère est doué en français.

2. La météo annonce froid et brouillard ; les randonneurs sont partis.

3. On offrirait une fortune à mes parents pour leur maison, ils ne la vendraient pas.

4. Le chanteur pourrait se contenter d'un seul rappel ; il prolonge le concert d'une heure.

b. Soudez ensuite les deux propositions en remplaçant le signe de ponctuation par une conjonction de subordination : même si, alors que, tandis que, quoique, quand bien même. L'ordre des propositions peut éventuellement être inversé.